La scientifique: Nathalie Morata

J'ai toujours été attirée par les sciences, et lorsque j'ai obtenu mon baccalauréat scientifique, j'ai décidé de faire un DEUG de biologie à l'Université de Pau. Mon diplôme en poche, je suis partie quelques mois avec mon sac à dos en Australie où j'ai découvert le milieu marin, notamment au travers de la grande barrière de corail et des stromatolites. Pour ceux qui se demandent ce que sont ces stromato, ce sont des organismes primitifs marins qui dominaient la terre pendant la soupe primitive (oui oui c'était il y a très longtemps) et qui ont créé l'atmosphère que nous respirons aujourd'hui. J'ai donc décidé de poursuivre des études en océanographie, et ai découvert que finalement, les pôles c'était beaucoup plus fascinant que les régions tropicales... Lorsque j'ai appris que ma candidature avait été retenue pour faire un Ph.D d'océanographie à l'Université du Connecticut, dans lequel il était prévu que je participe à trois campagnes en Arctique, j'ai voulu en profiter pour permettre aux palois d'en savoir plus sur l'océanographie.

Le 26 novembre, Radio Pais, une radio béarnaise, m'a tout d'abord reçue pour discuter de ce projet. La République et l'Eclair sont ensuite venus m'interviewer à la maison pour faire mon portrait de femme (01/12/03).

C'est dans l'optique de sensibiliser une classe de CM1 à toutes ces problématiques que je suis allée leur présenter l'océanographie en général, le cycle de l'eau (par lequel les pollutions reviennent aux océans), ainsi que le cas particulier des océans polaires qui sont particulièrement soumis au réchauffement global de la planète. Nous sommes restés en cyber contact pendant mes campagnes en Arctique pendant CASES (voir aussi nathaliemorata.com/ oceanography.htm), et notre collaboration a permis la création de la Carotte de Classe.

Une fois ma thèse terminée, je suis partie en postdoc en Norvège, à l'University de Tromso, où je continue à travailler sur l'Arctique, le réchauffement climatique et l'acidification des océans. Je continue toujours des actions de sensibilisations auprès des publics, jeunes et moins jeunes, notamment dans le cadre de APECS dont je suis actuellement un membre du conseil.

Radio Pais 26/11/03

L'Eclair    01/12/03    

La République01/12/03 

Le chef d'orchestre: Jean-Pierre Laclau, professeur des écoles

Rapporteur du Conseil Economique et Social d’Aquitaine, je suis l’auteur de rapports sur l’intégration des questions environnementales dans les politiques régionales. Mon intérêt pour l’environnement m’a conduit à revenir à l’Université où j’ai obtenu une Maîtrise et un DEA en Aménagement du Territoire, sur la question des déchets d’une part, et sur le concept de développement durable appliqué au territoire de l’Aquitaine d’autre part.  

Professeur des Ecoles, j’ai réinvesti auprès de mes élèves, dans ma pédagogie quotidienne, les acquis des différentes expériences qui ont nourri mon itinéraire. Dans le cadre de mon enseignement, j’ai orchestré de nombreux travaux avec mes élèves sur l’Antarctique et l’Arctique, les déchets, le tri sélectif, la pollution de l’air, la marée noire du Prestige dans le Golfe de Gascogne… La rencontre avec Nathalie et la Mission CASES m’ont permis de développer une action pédagogique originale et motivante. 

Une solide pratique du journalisme dans différents organes de presse m’a incité à proposer régulièrement la réalisation et l’édition de journaux en classe. Ils offrent une légitimité aux travaux d’écriture des enfants et stimulent efficacement leur créativité. Les techniques de l’information et de la communication sont abondamment intégrées et sollicitées dans l’acquisition de l’autonomie des élèves et pour la construction des savoirs. Avec la Carotte de Classe j’ai réuni les conditions favorables pour pousser mon expérimentation pédagogique et vérifier la pertinence d’approches innovantes et prometteuses. 

En classe

FacToTuM

Les petits lutins devenus grands